Votre association, votre fédération ou votre centre de formation a demandé une subvention à la Fondation du BTP. L’instruction est lancée… Clémence MAZEREAU, responsable du mécénat et des partenariats de la Fondation nous éclaire sur le processus qui mène à la réponse !

Une instruction approfondie

« La plupart des demandes nous arrivent par mail, mais nous sommes aussi régulièrement sollicités en direct par des interlocuteurs qui ont entendu parler de nos actions. Un premier échange par téléphone nous permet souvent de cibler les projets, de vérifier qu’ils correspondent aux engagements de la Fondation et à ce qu’elle pourra subventionner.
Pour être retenus, les projets doivent servir le BTP et s’inscrire dans les orientations générales de la Fondation : la prévention des risques professionnels, la promotion des métiers et la solidarité entre les générations, la lutte contre l’exclusion. Nous sommes aussi sensibles à l’innovation proposée, à la nouveauté de l’action mise en place. Nous aimons les projets tournés vers l’avenir ! »
Clémence MAZEREAU
Responsable du mécénat et des partenariats de la Fondation du BTP

Clémence MAZEREAU en binôme avec sa chargée de mission Bénédicte BRANDELY, reçoit une dizaine de dossiers à instruire avant chaque conseil d’administration trimestriel. 
Les dossiers sont ensuite instruits selon leur impact dans le BTP et leur adéquation avec les orientations générales de la Fondation.  

Autre critère à prendre en compte, la structure du financement envisagé : la Fondation n’a pas vocation à financer l’intégralité d’un projet, mais plutôt un pôle de dépenses précis, pour une initiative non-récurrente.
« Nous souhaitons apporter notre soutien à un maximum d’acteurs du BTP », souligne la jeune femme, qui veille à garder un temps d’échange avec les demandeurs avant de rédiger la note de synthèse qui sera présentée lors du conseil d’administration (CA).

Un œil professionnel sur les demandes

Une fois au CA, la demande est discutée par les administrateurs, tous issus du monde du BTP et qui connaissent bien les réalités et les besoins du secteur.

« Il y a des débats et des échanges », relate Clémence MAZEREAU. « Les administrateurs portent un œil professionnel sur les demandes. Ils sont attentifs aux initiatives favorisant la promotion des métiers, notamment dans les moments où le secteur a besoin de recruter, mais aussi sensibles à la lutte contre l’exclusion : le BTP est un milieu qui accueille des profils très divers, propice à l’insertion et à l’inclusion. » 

Si la demande de subvention est acceptée, le demandeur est notifié par courrier. La Fondation versera la somme sur présentation des factures et la structure bénéficiaire s’engage à communiquer sur le soutien reçu. 

Un refus, lui, est toujours contextualisé. Avec un budget « mécénat » confortable mais pas extensible – l’enveloppe annuelle de celui-ci se situe entre 80 000 et 110 000 euros -, la Fondation doit sélectionner les projets les plus proches de ses orientations. 

Quelques actions de la Fondation du BTP

En 2020, la Fondation du BTP a consacré plus de 90 000 euros au mécénat. Elle a notamment :

–  soutenu les actions de promotion des métiers initiées par BTP Rhône auprès de la jeunesse,
–  financé l’association Wake Up Café, qui accompagne les ex-détenus dans leur parcours de réinsertion grâce à un réseau d’entreprises volontaires pour les embaucher, 
–  participé à l’achat de matériel pour l’association Aplomb, en Isère, qui forme des ouvriers-maçons aux interventions patrimoniales.

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